Étudier à Andafy n’est pas arriver au paradis

Article : Étudier à Andafy n’est pas arriver au paradis
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4 mars 2019

Étudier à Andafy n’est pas arriver au paradis

Dans l’imaginaire de certains Malgaches, pouvoir étudier à Andafy* signifie avoir franchi une étape qui ne peut qu’aboutir au succès et à un avenir riche et brillant. Et pourtant, ce n’est pas toujours le cas… Je vais vous raconter certains aspects qui ne sont pas souvent évoqués quand on parle de partir faire des études hors de Madagascar.

*Andafy est le nom générique que les Malgaches donnent à l’Europe et plus particulièrement à la France.

Partir étudier ailleurs c’est changer d’environnement familial, culturel et social

Quand on part de Madagascar pour étudier en France, il y a un assez important décalage entre ce qu’on a vécu dans le cocon familial et ce qu’on va devoir vivre tout seul (ou presque). A Madagascar, il est encore assez rare de quitter la maison familiale à la majorité ou après le bac. Souvent, les enfants ne quittent le cocon que lorsque leur mariage est prévu. Imaginez donc le changement !

A l’étranger, on doit désormais apprendre à vivre, à s’assumer et à se débrouiller seul(e) sans les parents ni la famille. On part d’un environnement où on pouvait atterrir chez la grande famille sans prévenir et juste parce qu’on passait dans le coin pour arriver dans un autre où tout est codé (les heures pour appeler, les coups de fils pour connaître la disponibilité des gens pour passer les voir…). On n’a plus papa ou maman pour s’occuper des paperasses administratives et pour se nourrir, il faut s’occuper d’être en règle sur tous les plans avec l’administration tout seul (les impôts, la préfecture, la sécurité sociale…). Et il en est de même pour tout ce qui concerne le quotidien. On doit penser à payer les factures à temps, à organiser le quotidien, tout en poursuivant ses études. C’est déstabilisant !

Partir étudier ailleurs c’est avoir un autre moyen d’accès à la connaissance

Ce n’est pas une généralisation mais à Madagascar, même dans le cadre des études supérieures, nous sommes considérés comme les « élèves », par conséquent, on nous donne tout ce qu’il y a à savoir. Il y trop peu d’autres moyens d’accéder à la connaissance que ce qui est donné par les enseignants. Le manque de bibliothèques n’aide pas non plus. Une fois à Andafy, on se rend compte qu’il y a autant de façon d’apprendre une matière que d’ouvrages écrits en la matière. Et même parfois, l’enseignant nous donne juste les bases, c’est à nous de rechercher en bibliothèque, de nous mettre à jour et de suivre les actualités sur la matière. Quand cette nouvelle méthode de travail n’a pas été inculquée dès le départ, on se retrouve perdu devant les rayonnages dans les bibliothèques ou les librairies (où il y a une dizaine d’ouvrages qui traitent de la même matière quand on n’étudiait que sur un seul auparavant). On peut avoir été parmi les meilleurs au pays et se retrouver mal classé à Andafy, tout simplement parce que les méthodes de travail et de notation ne se ressemblent pas. Ce point peut ébranler de manière significative sa confiance en soi et faire douter de ses capacités.

Partir étudier ailleurs c’est accéder à la liberté

Il ne faut pas se voiler la face, quand on part du cocon familial, on devient plus libre qu’avant. Cette sensation de liberté vient d’abord du fait qu’on travaille et donc qu’on gagne sa vie comme un grand. Ensuite, l’absence du sentiment d’insécurité fait qu’on se sente libre de sortir n’importe quel jour, à toute heure, même la nuit. Cette liberté peut vite devenir enivrante et nous faire perdre de vue la raison de notre venue à Andafy, c’est-à-dire les études. Et enfin, pouvoir vivre librement sans avoir la tantine ou la voisine qui rapporte tout ce qu’on fait aux parents… croyez-moi c’est un poids en moins qui fait qu’on profite vraiment de la vie. Mais profiter de cette vie peut aussi s’avérer néfaste pour la suite. Combien de jeunes a-t-on vu motivés par les études au début, puis se retrouver embourbés dans les sorties ou dans le travail, pour finir par abandonner les études parce que gagner sa vie est devenu plus important et vital que finir ses études ? Et quand ce n’est pas cet accès à la liberté qui fait trébucher, c’est la peur de décevoir.

Partir étudier ailleurs c’est ne pas avoir le droit d’échouer

Quand on part à l’étranger, on nous fait comprendre qu’on a de la chance d’y aller et on sous-entend souvent qu’on n’a donc pas le droit d’échouer. La famille et l’entourage s’attendent souvent à ce que l’on réussisse, sans tenir compte de toutes les difficultés qu’on éprouve en étant seul, dans un monde qui ne ressemble pas vraiment à celui dans lequel on a toujours vécu. Devant ces espoirs, souvent, on n’ose pas leur dire tout ce qui se passe réellement dans nos quotidiens, on leur cache les bobos, les coups de blues et tous les faits pour lesquels on estime qu’ils ne peuvent rien faire pour les changer, et donc qu’il est inutile de les alarmer pour rien, à 8000 km. C’est ainsi qu’il y a plusieurs non-dits entre ceux qui sont restés et ceux qui partent : on parle de ce qui est banal, on hésite à se confier pour ce qui est plus important, et on finit par être très vague sur ce qu’on fait réellement ici, au loin, et ceux qui sont là-bas finissent par ne plus poser de vraies questions non plus. On a ce sentiment de devoir à tout prix réussir et de ne jamais décevoir les espoirs qui ont été placés en nous. Étant entendu que le plus grand échec aux yeux de ceux qui sont restés, c’est d’entendre que celui qui est parti va revenir… (mais ça c’est une autre histoire !)

Après un tableau aussi peu clair, vous allez finir par dire qu’il vaut mieux ne pas aller à Andafy. Le débat n’est pas aussi tranché ni manichéen. La liberté, l’accès aux connaissances, à la culture et aux loisirs, le fait de se prendre en charge sont autant d’éléments qui permettent de profiter de ce passage. Il s’agit de trouver un équilibre. Il faut savoir bien s’entourer, avoir des amis (et pas forcément des compatriotes), ouvrir son cœur et sa tête à ce qui est nouveau, écouter celles et ceux qui sont déjà passés par là (ils ne sont pas nécessairement mal intentionnés quand ils donnent des conseils) mais aussi et surtout de ne jamais perdre de vue l’objectif fixé au début.

Quand un drame ouvre la porte aux bêtises et aux fantasmes

Andotiana Andriamampianina était une jeune malgache, qui suivait des études en sociologie à l’Université de Nanterre. Elle était arrivée en France en 2016. Disparue le 9 janvier 2019, son corps a été retrouvé le 12 février 2019. Qu’elle repose en paix ! Veloma Andotiana !

Après sa disparition, j’en ai lu des bêtises et des fantasmes sur le fait d’aller étudier en France sur les réseaux sociaux. Sans savoir ce qui lui est réellement arrivé, je voulais juste témoigner du fait que pouvoir continuer ses études ailleurs n’est pas une sinécure. Pensez-y la prochaine fois que vous entendez un(e) de vos proches vous annoncer qu’il (elle) part à l’étranger. C’est une épreuve, un chemin de vie que l’on traverse chacun à sa manière et non, aller à Andafy ne signifie pas forcément arriver au paradis.

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Commentaires

Lalaina
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Merci Ianjatiana pour ce joli texte, tellement vrai.

Une compatriote qui a pris racine à "Andafy", mon pays d'accueil depuis 15ans maintenant.

Ianjatiana
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:) Merci pour le retour! Je vais aussi essayer de parler de la suite : prendre racine à Andafy sans perdre ses racines de Mada!

Rakotomamonjy
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Merci beaucoup d' avoir partager toutes ces réflexions. Vous avez bien décrit le quotidien, la vie d' un étudiant ou étudiante à Andafy. Je crois et je suis presque certaine que c' était un peu votre vécu aussi.

Ianjatiana
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Merci pour le retour! Mon vécu est encore plus compliqué! :D j'ai essayé d'être brève...je suis trop bavarde!

RANDRIANARIVONY
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C'est exact. À mon arrivée, pendant presque un an, je ne pense qu à retourner au pays sachant que littéralement je ne fous rien chez moi qu étudier et s amuser. Nous disposons de plusieurs aides (bonnes, ordonnance, chauffeur,...), nos parents nous a rendu assisté. Cela ne nous a pas rendu à Paris car il faut débrouiller seul entre les tâches ménagères, l'étude sans oublier le travail pour payer les études. Je ne suis pas boursier et avec mon ambition, je refuse les aides financières de mes parents et autres. Heureusement que plus tard, l'Etat français m a accordé plusieurs bourses de études suite à mes concours réussis et cela est vraiment ma fierté car rares encore les personnes pluridisciplinaires avec plusieurs certificats que j ai parcouru. Je parle rarement de mon parcours académique car j ai constaté que plusieurs de miens (malgaches) ont d autres préjugés ou regards différents même si je suis enthousiasmé. J essaie seulement de me transformer par le développement personnel et me changer par l acte comme l exemple et comportement avec la pensée positive permanente. Au début, ce n est pas évident mais j'ai commencé par ne plus vraiment juger les autres ni de critiques non constructives... avec une vie saine en vivant la pleine conscience d ici et maintenant. Avec cette psychologie positive, je contamine mon environnement en ôtant souvent la dimension religieuse en étant laïque. Juste un r-appel car nous avons dans le sang, cette valeur ancestrale Soa Toavina de fraternité, solidarité,... car c est l application qui compte en débutant par soi même.. Connais toi toi même et tu connaîtras les dieux et les Univers. Unissons nous pour le développement de notre TanindRazana.
Hasiniko ny Teniko, mba iandrian'ny Taniko.
Filoha Trano Kolotoraly Malagasy Lapan'ny Fihavanana ou la Maison de la Culture de Madagascar

lanto RATSIDA
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tena izany mihitsy. Mila mitady fika rehetra hanohanana ny tanindrazana isika.

Valisoa
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Tres bel article descriptif de la realite des etudiants a Andafy!
Cette obligation de reussite qui reste quand meme non dite, s’explique aussi par le cout de l’investissement des parents, voire de la famille, pour te permettre de « vivoter » ailleurs!
La devise d’un etudiant a l’etranger peut etre « ce qui ne me tue pas me rend plus fort! »

Ianjatiana
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Merci! "Ce qui ne me tue pas et ne me rendra pas dingue me rend plus fort"! J'ai aussi l'impression que dans l'imaginaire, on ne peut pas échouer quand on est à l'étranger "efa any andafy ve dia mbola inona indray..."

lanto RATSIDA
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Bonjour. Merci bien pour ce partage. tena ilain'ny tanora malagasy ity , na ny eto na ny any. Afaka zarainay amin'y fiteny malagasy ve? (manana blog: observatoire de la jeunesse.sitew.com mantsy izahay dia te hizara traik'efa hatrany, atsy ho atsy koa mety mba hanandrana hanao fanadihadiana tsotsotra na reportage momba ny tanora mandeha/te handeha any andafy). Merci

Ianjatiana
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Raha fintinina dia sarotra ny mandrato fianarana any andafy. Le fahasarotana dia satria tsy miankidoha amin'ny ray amandreny sy ny fianakaviana intsony fa tsy maintsy sady mikarakara ny tenanao irery ianao no miezaka manaraka ny fianarana. Ny fomba fampianarana anefa tsy voatery hitovy amin'ny hita any Madagasikara. Ao koa ny olana raha sendra mahatsiaro ho soavaly tapakofehy. Ary farany tsy maintsy mahavita tsara le fianarana satria izay no handrandrain'ny fianakaviana aminao. Mila mahay mandajalanja sy matotra tsara izany rehefa manapakevitra ny handeha any andafy.

Richard
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Merci pour votre article.
C'est vrai que partir à Andafy n'est pas partir au paradis. Il est important de préparer humblement et à 200% ce départ.
IL est nécessaire de rester modeste quand on revient au pays ( à Madagascar) plus tard.
Continuons à rêver et à s'émerveiller, mais également être ici, et maintenant , c'est la clé du bonheur et de la réussite malgré les quelques difficultés de la vie quotidienne.
Courage pour ceux et celles qui sont fraîchement arrivé(e)s en France ou ailleurs, vous verrez les meilleurs restent à venir !

Ianjatiana
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Merci pour votre retour!

Ianjatiana
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C'est super important aussi cette modestie qu'il faut avoir au retour au pays...

Nadya
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Merci! Mamerina izay nanidina ho eto an-tany :)

Ianjatiana
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Tsy maintsy averina an-tany ihany indraindray fa vao maika sarotra ny fidinana rehefa niakatra avo loatra tamin'ny voalohany! :)

Arichi
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Merci pour l' article!! Très interessant, mais j'aime courrir les risques et alors je voudrais quand même aller etudier a l'etranger. Peu importe si c est europe ou u.s.a !! Je m adapte très vite face a quelque chose donc ça ne devrais pas etre difficile. N'est ce pas?

Ianjatiana
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Quand on est préparé, qu'on arrive à trouver le juste équilibre et quand on sait s'adapter réellement à toute situation, ça peut aller je pense. ça dépend vraiment de chaque personne, je voulais juste alerter les jeunes, leur donner la possibilité de s'ouvrir aux parents et proches (on se demande souvent si ça n'arrive qu'à nous) et alerter aussi les parents, pour qu'ils ne se cachent pas la réalité et soient moins en mode pression sur leurs progénitures si ceux-ci ne réussissent pas comme souhaité. Bon courage! ;)

Anonymous
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Vous avez tout à fait raison. C'est ce que vit mon frère à présent. Sinon, merci bien pour ce partage.

Ianjatiana
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merci pour votre retour! :)

Zaratiana
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Merci Ianjatiana. Bel article en effet. J'ajouterai aussi le retard culturel parce que certe tu pourrais parler meilleurs que les Français (oui c'est vrai nos profs étaient plus strictes que les Français eux même) mais on ne peut pas tout de suite adhérer à la façon de penser, la compréhension des conversations, même les blagues des nouveaux amis ne sont pas rigolos etc etc et il faut "s'intègrer" = ou plutôt singer les amis au début et sourire. :) des fois on y arrive, des fois non. Mais par contre dès que ça parle de Madagascar tu as toujours de quoi raconter. Et oui, ton pays c'est en toi, tu ne dois pas l'arracher de toi même, ce n'est rien d'autre qu'une richesse.
Au début tu ne fais qu'envier les amis qui vont en week end voir leur parents, famille... Mais en fait eux aussi ils admirent comment tu es parti loin et voyager autant pour toi même.
Mes parents ont tjrs refusé que je parte à 18ans après le bac. Et ben maintenant je comprends mieux parce que tu es encore souvent (pas tous) trop 'jeune et n' es pas prêt pour s'assurer.

Ianjatiana
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Madagascar est et restera toujours Madagascar dans ma tête et dans mon coeur. Cela, rien ni personne ne pourra jamais me l'enlever ;) et je suis d'accord sur la position des parents, ce n'est que plus tard aussi que j'ai compris! Merci pour le retour!

Ny Ony RAZAKANALY
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C'est parfaitement écrit, merci. Effectivement, ces derniers temps étudier à Andafy a fait polémique. Les non-dits sont maintenant dits, il faut briser les clichés "andafy = mpanankarena". Pouvoir rester à Andafy tout en fixant ses objectifs de départ est une rude épreuve. Un article à partager, et c'est bien qu'il soit traduit en malagasy.

Ianjatiana
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Misy famintinana amin'ny teny malagasy any anatin'ny valiny nataoko tamin'ny olona ;)

Anonymous
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Merci pour cet article très bien présenté et pour cette réflexion profonde

Ianjatiana
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Merci pour votre retour :)

Benjamin Yobouet
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Merci pour cette belle description de ce que vivent et resesentent la plus part des étudiants africains en France.

Mais comme on le dit très souvent ici en Europe, tu leur raconteras tout cela en vain. Ils ne comprendront et ne croyons que lorsqu’ils viendront eux-mêmes ici.

Ianjatiana
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Merci de ton retour! Je ne savais pas justement si c'était le ressenti partagé par tous les étudiants dits étrangers en France ou si c'est juste quelque chose de lier à la façon dont les Malgaches sont éduqués.
:D Je ne pense pas que je vais changer l'avis des gens, j'espère juste que quand ils prendront leur décision, ils aient les yeux ouverts et qu'ils soient prêts dans leur tête!

Miaina
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Bel article, merci du partage. Je rajouterai que même après les dites études, c'est encore une autre histoire! Soit le ou la jeune malgache demande l'APS avec un risque de "retour forcé" sous 1 an s'il s'avère qu'il ou elle n'a pas été recruté (e). Soit, de se présenter à des offres d'emplois en s'alignant avec les candidats de grandes écoles ou de business school de renommée. Le recruteur étant au courant que nous embaucher, à la place, d'un Français par exemple, représente un coût supplémentaire: Vaut-il (elle) le coût ?, se demande le recruteur. Et voilà une autre difficulté à surmonter encore.
(Beaucoup de il/elle certes dans mon commentaire, bonne journée de la femme ! )

Ianjatiana
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:) Merci pour le retour... c'est encore une autre histoire, je reconnais! Je pensais même continuer mes réflexions sur cette piste! Quoiqu'il en soit, ce n'est vraiment pas une long chemin tranquille de partir à l'étranger, surtout pour nous autres Malgaches. On bénéficierait des programmes tels qu'Erasmus ou on serait dans une communauté type l'Europe ce serait différent.

BREIZHKELY
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Bonjour Madame qui pensez si juste. Quelle émotion de voir ce joli visage enfantin parti se faire détruire si loin des siens et de sa terre! N'oublions pas les parents!
Le danger est d'autant plus difficile à déceler qu'on est loin de la société qui nous a formés.
En prenant notre exemple personnel, nous habitons à La Réunion et ma femme est malgache, je me suis rendu compte, bien qu'elle ait grandi dans un quartier ''délicat'' de Tana, qu'elle était incapable au début de sa vie ici, de deviner la personnalité des gens rencontrés et parfois, le risque d'approcher certains êtres douteux dans la rue.
Moi-même, étant arrivé de ma Bretagne, et tous les métropolitains français, nous passons par une longue période de compréhension de l'humour et de la pensée réunionnaise alors que nous sommes dans un département français. Vous voyez, ce n'est pas seulement ce qui arrive aux malgaches à andafy.
Je dirai encore à ceux qui me lisent, jeunes ou moins jeunes, si vos études ne vous y obligent pas forcément, il y a des universités aussi dans des villes moyennes et aussi du travail moins humiliant. Ne choisissez pas ces métropoles sans âme : Paris n'est de la France qu'une image qui brille d'artifices, la vérité française est ailleurs et pas beaucoup non plus dans ces villes dites ''du soleil''.

Ianjatiana
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Trugarez! :) Merci pour le témoignage! (je me demandais comment cela se passait ailleurs)