J’ai l’écriture capricieuse!
Dernièrement j’ai constaté que j’avais l’écriture capricieuse… qu’est ce que cela peut bien dire? Ce ne sont pas les idées d’articles qui me manquent, ni les contenus de ceux-ci. Il m’arrive en cours de journée, ou même la nuit d’avoir des sujets d’articles pour le blog, de rédiger les phrases d’accroche et de conclusion dans ma tête…mais quand vient le moment de coucher tout cela sur le papier et surtout de publier, il y a parfois cette espèce de vide ou de paralysie qui fait que les brouillons s’accumulent (je viens de regarder, il y en a un qui date de novembre 2014) et qu’aucun article n’est publié pendant un long moment. Je me posais la question de savoir si cela n’arrivait qu’à moi ? mais aussi (et surtout), comment font les autres ?
Douglas Kennedy, un écrivain américain, a publié sur sa page Facebook il y a quelques jours une photo du sofa de son appartement à Paris où il dit qu’il écrit et nous raconte qu’auparavant il lui fallait absolument un bureau pour écrire. Puis, avec le temps, il s’est aperçu que finalement tous les lieux pouvaient être propices à l’écriture. Il n’est pas le seul à avoir ces « rituels d’écriture », apparemment tous les écrivains en ont. Pour paraphraser Dave dans La passion en action, le blog n’est pas un roman ni un site web, mais tout de même « un espace de créativité littéraire » selon Manon. Toujours est t’ il qu’il y a un travail d’écriture derrière, et aussi des rituels, des habitudes?
Pour ma part, je n’ai pas de rituel précis, du moins, je n’en ai pas consciemment. Les idées m’arrivent souvent à l’improviste, dans les transports publics, au détour d’une lecture ou d’une conversation. Je note des mots, des termes, des expressions sur un bout de papier, sur mon téléphone. Je formule des phrases et des tournures dans ma tête. Puis vient le moment d’écrire tout cela. Je choisis toujours un album de musique à écouter avant de commencer. Quel genre de musique ? Tout peut y passer du très classique à ce qui est plus psychédélique, en passant par le rock. Mais il m’arrive parfois de me rendre compte que la musique devient trop envahissante et que je l’éteigne. Je n’ai pas de préférence de lieu, mais principalement cela se passe soit dans mon lit, soit à la bibliothèque. Je n’ai jamais essayé dans les cafés ou dans les parcs, j’ai l’impression qu’il y a trop de monde et de murmures, pas assez de silence. Avant, j’aimais bien écrire la nuit, quand la ville se calme et que les gens sont rentrés chez eux…mais j’ai évolué à ce niveau, je peux maintenant m’épancher même avec la lumière du jour! Quand j’ai fini le premier jet, et je suis plus à l’aise en écrivant le tout d’un trait, je mets toujours un certain temps avant de me relire. Mais cette phase de relecture est aussi celle de tous les dangers, celle au cours de laquelle l’idée que je trouvais intéressante à exploiter et à développer au début, me semble moins attrayante finalement. Cette relecture enterre plusieurs articles dans les brouillons, ou bien est ce le recul ? Où est passé l’enthousiasme du début ? Est ce que je cogite trop dans ma tête? Est ce vraiment mon écriture qui est capricieuse ou est-ce moi ?
Et toi qui passe par ici, raconte nous ton rituel d’écriture, tu as des heures précises consacrées ? tu mange, tu bois? 😀
Ps: je me soigne, j’ai mis moins d’une demi-journée entre l’écriture de ce post et sa publication!
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